Etienne BRETTEVILLE – (Promo 2016 – Génie industriel – ITII)

Etienne BRETTEVILLE

Promo 2016 – Génie industriel – ITII*

Coordonnées LinkedIn : Etienne BRETTEVILLE

2003 – Bac STII Electronique 

2005 – DUT Génie Electronique Informatique Industrielle (GEII option Automatique et régulation) – Cherbourg 

2006 – Erasmus en Irlande (TUS anciennement AIT ) – DUETE / Bachelor

2008 – EDF Cherbourg – projet EPR

2016 – Diplômé de l’ENSI

2020 – EDF Chinon – Responsable Système d’information métier

*ITII : Institut des techniques d’ingénieur de l’industrie

Pourquoi l’ENSICAEN ?

EDF avait un partenariat avec l’ITII de Caen et les Mines de Saint-Etienne. Je trouvais l’ENSICAEN bien classée, les cours et options intéressants et le réseau ITII me semblait lui aussi intéressant. A cela s’ajoutait la situation géographique qui n’était pas pour me déplaire.

Comment résumeriez-vous votre parcours professionnel ?

A la base, je souhaitais devenir professeur d’électronique en lycée technologique et puis les circonstances, les choix de parcours ont fait que j’ai été recruté chez EDF en tant que technicien automatismes et essais. A l’époque, ils engageaient des automaticiens donc mon profil était un peu atypique (j’avais fait de l’électronique, des transmissions et de l’informatique), mais ils ont fait le choix de miser sur mon profil et cela s’est poursuivi en 2013 en me proposant de passer le diplôme d’ingénieur. 

En quoi consiste votre activité professionnelle actuelle ?

Je suis responsable du système d’information métier (RSIM) de la centrale de Chinon. J’assure la convergence entre des prescriptions et des outils qui viennent du national d’EDF et leur correspondance aux besoins des utilisateurs métiers à Chinon. Cela va des chimistes aux mécaniciens, aux électriciens, aux automaticiens de manière à ce qu’ils aient un SI avec les fonctionnalités souhaitées et la disponibilité adaptée. C’est aussi faire remonter les besoins locaux, expliquer pourquoi ce ne sera pas le cas sur certaines fonctionnalités, harmoniser les usages et avoir un effet massifié sur l’ensemble des usages.

Quelle est votre plus belle réalisation ?

Ma famille et mon projet d’ingénieur. Les deux se sont faits conjointement. Quand vous êtes en alternance, vous cumulez plusieurs casquettes et on pourrait comparer cela à un marathon. Il faut tenir deux ans et demi, arriver vivant en conservant sa compagne, son travail et obtenir son diplôme.

Qu’est-ce-qui vous motive dans la vie ?

Apprendre. Je suis curieux et j’aime les nouvelles technologies. Plus particulièrement dans les sciences, comprendre comment les choses fonctionnent.

Avez-vous un conseil à donner aux jeunes ENSICAENnais ?

Si je parle aux personnes qui sont en alternance, c’est surtout « gardez le cap » ! C’est un marathon. Arriver ensemble et garder l’esprit de groupe.

Aux jeunes en formation initiale, sachez pourquoi vous le faites.  Si vous choisissez cette école, tirez-en un maximum au niveau des compétences, des enseignements, des professeurs, du réseau.

Il faut faire fructifier ce que permettent ces trois années : du lien avec les étudiants, les professeurs, les entreprises, les Alumni…

Quel souvenir de votre passage à l’Ecole vous a le plus marqué ?

La remise des diplômes. Je n’en avais jamais eu pour mes études en France.

La dernière expérience que j’ai eue en France, c’était à l’université où j’avais été diplômé en juin mais le diplôme n’était délivré qu’en août. A cette époque de l’année, la majeure partie des bureaux sont fermés, vous en trouvez un ouvert, et là, il est donné par une personne pressée qui vous prévient qu’il n’y en aura pas d’autres.

Donc à l’ENSI, c’était une vraie remise de diplômes. Nous étions une petite promo de 9 mais nous avons eu notre photo, on a eu le sentiment de faire partie de l’école. Il y a un collectif qui se crée pendant ces trois ans et que j’ai retrouvé à ce moment-là.

Quel conseil auriez-vous souhaité recevoir en tout début de carrière ?

Le premier, restez plastique, agile. Restez curieux, créatif. Ne vous reposez pas sur vos connaissances acquises. Le diplôme vous donne de l’autonomie pour deux ans mais si vous ne faites pas de veille technique, que vous attendez que ce soit votre entreprise qui le fasse, vous prendrez inévitablement du retard. Il faut garder les yeux ouverts et être curieux.

Le second, maintenir son réseau. Avoir des échanges avec des personnes de tous horizons. A l’ITII je me souviens qu’il y avait des personnes avec des points de vue extrêmement riches, et des expériences professionnelles très variées.

La formation continue demande des sacrifices mais apporte autre chose que le cursus initial et se révèle d’une richesse incroyable !

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